Dans le numéro de ce mois-ci de Pleins feux sur les partenaires, nous rencontrons le Dr John McGaw qui nous parle du parcours qui l’a amené à devenir dentiste et de l’établissement d’un partenariat dans un domaine en constante évolution.
Au cours des 27 dernières années, le Dr McGaw a pratiqué la dentisterie générale et la sédation à titre de dentiste principal à la clinique Driftwood Dental de Courtenay, en Colombie-Britannique.
Parlez-nous un peu de votre formation et de votre parcours en dentisterie.
Je me suis toujours intéressé au domaine médical. À 18 ans, je travaillais déjà comme ambulancier dans une région rurale de l’Alberta. Il y avait quelque chose dans les horaires chargés et dans la possibilité d’aider les autres et d’apprendre en permanence qui m’attirait et qui me procurait de la satisfaction. Je suis par la suite devenu ambulancier paramédical et, pendant les 12 années que j’ai exercé cette profession, j’ai eu la possibilité de sauver des vies, de faire naître des bébés, de participer à des évacuations médicales dans des régions isolées, de coordonner des mesures pour répondre à des catastrophes de grande envergure et de vivre plusieurs autres expériences enrichissantes; il y en a trop pour parler de chacune.
Après plusieurs années à vivre des drames plutôt intenses, j’ai commencé à chercher des options qui convenaient mieux à ma famille qui grandissait et à notre avenir. Je savais que la dentisterie, la sédation notamment, viendrait compléter mes compétences en médecine, j’ai donc décidé d’entamer une nouvelle carrière dans ce domaine. Le jour même où j’ai obtenu mon diplôme à l’Université de l’Alberta, en 1992, notre famille a fait ses boîtes et a mis le cap sur l’île de Vancouver où j’ai commencé ma carrière comme dentiste principal à la clinique Driftwood Dental. C’était une période à la fois passionnante et remplie de défis, et j’étais reconnaissant envers l’équipe fantastique qui était en place qui m’aidait à développer mes compétences.
Pouvez-vous nous parler un peu du cheminement qui vous a mené vers le partenariat? Qu’est-ce qui vous a donné envie de tenter votre chance avec dentalcorp?
Je voulais mettre en place une stratégie qui me permettrait de me retirer un jour tout en gardant mon équipe en place. Je ne voyais pas beaucoup de nouveaux diplômés – peut-être même aucun – qui étaient prêts à courir le risque d’acheter une grande clinique, alors j’ai commencé à évaluer différentes options. Nous, les dentistes, nous devenons très attachés à nos patients et à nos équipes. Il devenait donc important pour moi de trouver une solution qui convenait à tout le monde. J’ai fait connaissance avec dentalcorp pour la première fois à la Conférence dentaire du Pacifique, en 2014; tout de suite, j’ai su que j’avais trouvé mon successeur.
L’approche de dentalcorp m’a permis de conserver mon individualité, d’accéder à son réseau de soutien lorsque j’en avais besoin et de continuer à mener ma clinique comme je le faisais depuis plus de 20 ans. J’étais vraiment convaincu que mes années de dur labeur me vaudraient le respect, et que mon équipe et mes patients seraient pris en charge adéquatement lorsque viendrait le temps de réduire mes activités.
Vous êtes devenu un partenaire : quel est, selon vous, le mythe le plus répandu au sujet de dentalcorp?
dentalcorp s’empare de la gestion quotidienne de votre équipe, pose des exigences irréalistes et dicte les objectifs de production. Rien ne pourrait être plus faux. J’ai le contrôle total sur toutes les décisions cliniques qui sont prises dans ma clinique. Cela dit, dentalcorp est là pour fournir les ressources et le soutien nécessaires si j’en ai besoin et quand j’en ai besoin.
Quels aspects de la dentisterie trouvez-vous les plus gratifiants et les plus exigeants?
Assez bizarrement, il s’agit du même aspect : la sédation en dentisterie. Au cours des cinq dernières années, nous avons exploité une installation d’anesthésie générale entièrement agréée – auparavant, nous ne pouvions offrir qu’une sédation modérée par intraveineuse. Ce type de sédation, c’est un art, et vous ne pouvez jamais baisser votre garde. Même avec une équipe de soutien en place, je demeure toujours à l’affût des réactions que peuvent avoir mes patients au traitement et à la sédation. Les patients en sont très reconnaissants et ça, en soi, devient très gratifiant.
De quelle manière l’industrie dentaire a-t-elle évolué depuis que vous avez débuté votre pratique il y a près de trois décennies?
La technologie a certainement évolué pour permettre aux praticiens de fournir plusieurs services qui n’étaient pas offerts auparavant. Les numériseurs à balayage et les rayons X, la possibilité de fabriquer des couronnes à l’interne et d’exercer l’orthodontie, et les microscopes pour les ECR ont vraiment ouvert la voie aux progrès et, en fin de compte, les dentistes qui cherchaient à développer leurs compétences et étendre leur clientèle ont pu le faire. Pour moi, l’expérience patient n’a pas changé : traiter les patients et les informer de leurs besoins comme s’il s’agissait de nos propres besoins. Traiter les autres comme nous voudrions être traités; voilà tout!
Quel conseil donnez-vous aux jeunes dentistes qui se joignent à la population active?
Lorsque vous voulez ce qu’il y a de mieux, cela se voit et cela attire les gens vers vous. Vous devez avoir la confiance nécessaire pour planifier les soins dentaires idéaux pour vos patients et établir un lien avec vos diagnostics. Fournissez à votre équipe les meilleures possibilités de formation, le meilleur équipement et la meilleure technologie que vous pouvez vous permettre, et amusez-vous. Enfin, ne ratez jamais une occasion de remercier votre équipe et vos patients.