La rapidité et l’agilité ne sont pas l’apanage des pilotes
Une conversation avec Keenan Taylor, gestionnaire du marketing des cliniques chez dentalcorp
Parlez-moi de votre parcours. Depuis combien de temps travaillez-vous chez dentalcorp et que faisiez-vous avant de vous joindre à nous?
En janvier, cela fera 1 an que je travaille au sein de l’entreprise. Avant d’arriver à dentalcorp, j’étais gestionnaire du marketing dans une entreprise canadienne d’équipement de construction comptant 40 sites. La seule raison pour laquelle je n’hésitais pas à me rendre dans les banlieues était ma voiture électrique! Maintenant, je prends le train; il m’a fallu du temps pour m’y habituer, mais c’est en fait beaucoup plus pratique.
Pouvez-vous nous parler brièvement de votre rôle au sein de l’équipe de marketing des cliniques? Comment se déroule votre journée de travail?
Nous, les membres de l’équipe, passons la majeure partie de notre temps à travailler avec les partenaires, les gestionnaires de clinique et les directeurs régionaux des opérations afin de comprendre le caractère unique des cliniques, d’élaborer une stratégie marketing et de mettre en œuvre des initiatives. Selon moi, les journées ne se ressemblent pas; chaque journée est différente. Mon rôle évolue en fonction de la période de l’année, des initiatives du réseau et de l’évolution de chaque clinique. Le discours tenu lorsqu’on a affaire à une clinique qui vient de se joindre à nous est très différent de celui pour une clinique avec laquelle nous travaillons depuis un certain temps.
Parlez-moi brièvement des besoins des cliniques dont vous vous occupez.
À l’heure actuelle, je m’occupe d’un certain nombre de cliniques en Colombie-Britannique et au centre-ouest du pays. Certaines d’entre elles nécessitent énormément de temps et d’attention de ma part, tandis que d’autres sont plus autonomes. À la base, chacune d’elles est unique et a ses propres exigences. J’ai la responsabilité de m’assurer que leurs besoins sont satisfaits, peu importe l’étape à laquelle elles en sont.
Comment votre rôle a-t-il évolué, grandi ou changé depuis que vous êtes ici?
Même si cela ne fait qu’un an, l’équipe de marketing des cliniques a beaucoup changé depuis que je suis ici. Avant, nous étions encore en pleine évolution, raison pour laquelle nous étions plus réactifs. À présent, nous sommes en mesure d’adopter une approche plus proactive fondée sur les connaissances du réseau et des décisions basées sur les paramètres opérationnels. Nous arrivons à établir des prévisions et à planifier plus efficacement, et grâce à nos réussites, nous sommes capables d’offrir des pratiques exemplaires éprouvées et véritables plutôt que des stratégies théoriques.
À quel métier aspiriez-vous durant votre enfance?
Je voulais devenir pilote! Surtout parce que ce métier exige la rapidité. En entrant à l’école secondaire, j’envisageais d’œuvrer dans le monde des affaires ou de devenir enseignant. J’ai fini par entreprendre un baccalauréat en administration des affaires avec une concentration en marketing. J’ai su assez tôt que je voulais travailler dans le domaine du marketing. Ce qui m’intéresse vraiment, c’est le comportement des consommateurs – comprendre le côté humain de l’achat et de la vente. Au cours de ma carrière universitaire, j’ai également rempli les critères pour obtenir mon certificat en vente professionnelle de l’Association canadienne des professionnels de la vente (ACPV).
Dites-nous quelque chose à propos de vous que vos coéquipiers auraient de la difficulté à croire?
Probablement, ils ne croiraient pas si on leur disait que je n’avais pas de barbe jusqu’à il y a quelques années seulement. Pour vous raconter une drôle d’anecdote : avant d’avoir une barbe, j’avais l’habitude de faire du covoiturage avec mon frère pour aller au travail. Un jour, nous avons eu un accident de voiture. Heureusement, nous en sommes sortis indemnes. Mais, pendant que nous étions sur les lieux, une automobiliste inquiète s’est arrêtée et nous a demandé : « Êtes-vous en route pour le bal de fin d’année? » Lorsque nous nous sommes arrêtés pour vérifier que nos chemises blanches, nos cravates et nos visages soigneusement rasés étaient restés intacts, nous avons compris pourquoi elle avait pu penser cela. J’avais 24 ans. Et lui, 28! Peu de temps après, mon frère et moi nous sommes tous deux laissé pousser la barbe.
Qu’est-ce qui vous motive à sortir du lit le matin?
J’ai toujours travaillé, et ce, depuis mon enfance, où j’étais camelot. J’aime être occupé, et j’aime pouvoir mettre en pratique plusieurs compétences différentes. Dans mon rôle, j’ai la chance d’être à la fois créatif et analytique, ce qui me rend heureux.
Si vous aviez la possibilité de réaliser un seul vœu, lequel choisiriez-vous?
Je souhaiterais probablement que nous trouvions une solution aux changements climatiques. Mais, même si ce vœu ne se réalise pas, je suis content d’être dans le secteur des services, où au moins, nous résolvons des problèmes plutôt que d’en créer. Étant donné l’état actuel de la planète, le marketing dans le secteur de la santé semble être une occupation meilleure que celle qui consiste à vendre des biens qui aboutissent dans des sites d’enfouissement.
Parlez-moi d’une expérience que vous avez vécue, sur le plan personnel ou professionnel, et qui vous a vraiment marquée.
À l’adolescence, j’ai reçu un diagnostic de la maladie de Crohn. Je ne pense pas qu’il est exagéré de dire que j’ai frôlé la mort; ce genre d’expérience change la vie. J’ai vraiment appris à tout relativiser et à ne rien tenir pour acquis. La santé est précieuse et chacun de nous a besoin de soins personnels. Le fait d’être atteint d’une maladie chronique vous fait réaliser à quel point vous avez de la chance de bénéficier de soins de santé et d’avantages sociaux exceptionnels pour continuer à profiter pleinement de la vie.
Quelles sont vos aspirations sur le plan personnel et professionnel? Avez-vous un plan quinquennal?
Mon plan quinquagennal est de devenir professeur. Mais, à court terme, j’ai toujours eu une passion pour la gestion des personnes, afin de les aider à grandir et à se développer. J’ai occupé des postes de direction par le passé, et à mesure que dentalcorp continue de croître, j’ai hâte de tirer parti de cette expérience en leadership et de faire progresser ma carrière afin de tendre vers cet objectif.
Quels conseils donneriez-vous aux nouveaux membres de l’équipe du centre de soutien de dentalcorp?
Gardez l’esprit ouvert et soyez flexible. Les besoins de l’entreprise et ceux de votre équipe pourraient changer au cours des 6 ou 12 prochains mois. De plus, n’ayez pas peur d’interagir avec d’autres groupes dans l’entreprise. Dites bonjour! Il y a tant de choses que nous pouvons apprendre les uns des autres.