Retour à une époque où l’auto-stop et les restaurants Harvey’s étaient au cœur de ma vie
Conversation avec Ramnik Kamboj, directeur des opérations financières
Parlez-moi brièvement de votre équipe et de votre rôle.
Mon équipe et moi-même pouvons être considérés comme un groupe de soutien pour « l’équipe principale des finances ». Nous fournissons une analyse et un aperçu des données à un certain nombre d’intervenants différents. Nous travaillons avec des membres des équipes des opérations, du marketing des cliniques, des talents, des communications d’entreprise et du développement de l’entreprise, à savoir toute équipe ou tout responsable de projet qui souhaite obtenir une analyse statistique. Notre travail consiste à associer la logique, l’intuition et le sens des affaires aux faits et aux données. Nous constituons en quelque sorte un « centre de soutien pour le centre de soutien ».
Nous avons formé notre équipe et défini ses responsabilités au cours des trois dernières années. Nous sommes maintenant quatre au sein de l’équipe, qui s’agrandit et évolue au même rythme que l’entreprise et ses systèmes.
Parlez-moi de votre parcours. Depuis combien de temps travaillez-vous chez dentalcorp et que faisiez-vous avant de vous joindre à nous?
Avant de me joindre à dentalcorp, je travaillais pour Deloitte. J’y ai travaillé pendant quatre années afin de bien apprendre les rudiments du métier. J’ai ensuite passé une année à titre de conseiller en transaction, mais j’ai constaté que je manquais d’expérience pratique. Lorsque vous travaillez pour le compte d’un cabinet, le travail est de très haut niveau. Vous n’avez pas la chance d’exécuter quoi que ce soit. dentalcorp était l’un de nos clients les plus importants. Lorsque j’ai appris qu’il y avait une formidable occasion au sein de cette entreprise en pleine croissance, qui me permettrait en outre de conjuguer les opérations et les finances, j’étais au comble du bonheur.
Avez-vous toujours voulu travailler dans le domaine des finances? À quel métier aspiriez-vous durant votre enfance?
J’ai vécu en Inde jusqu’à l’âge de 13 ans. À cette époque, une base militaire se trouvait à proximité de chez moi. Des avions de combat à réaction décollaient continuellement de cette base et passaient au-dessus de ma maison... je voulais donc être pilote de ce type d’avion. Changement de plans! Je suis maintenant comptable. En réalité, c’est le principe de l’offre et de la demande, c’est-à-dire vos forces par rapport à la demande. L’influence de votre éducation y est également pour quelque chose. Ma famille était issue de la classe moyenne. Mes parents étaient professeur et enseignant, mais ils étaient aussi passionnés par la finance. Ils m’ont inculqué l’importance de l’établissement d’un budget et de la prise de décisions éclairées sur le plan financier. Ils m’ont appris à me poser la question suivante : « En ai-je vraiment besoin? » Mes champs d’intérêt englobaient les opérations, les finances, les technologies de l’information (TI) et l’analytique. Je savais donc que j’occuperais un jour un poste qui porterait sur ces champs d’intérêt.
À quoi ressemble une journée type dans votre fonction?
Comme c’est le cas pour la plupart des employés du centre de soutien, je n’ai pas vraiment de journée type. Beaucoup de demandes ponctuelles me sont transférées. Ces demandes peuvent viser pratiquement n’importe quelle tâche qui nécessite la manipulation de données. Bien que mes fonctions ne s’inscrivent pas dans le cadre d’une routine, je dois gérer un certain flux de livrables réguliers, comme la production de rapports quotidiens à l’intention de parties prenantes. Autrement, mes attributions varient grandement. Je pourrais être amené à travailler sur un nouveau programme, comme le programme Blanchiment. Nous aimerions connaître le taux d’adoption de ce programme. Nous voulons en outre mesurer son taux de succès. Comment pouvons-nous y parvenir? Voilà le type de questions auxquelles je peux aider à trouver les réponses. Comme je l’ai mentionné plus tôt, je travaille avec des membres de diverses équipes. Nous pourrions passer en revue les codes de procédure pour analyser la manière dont les cliniques fonctionnent ou examiner leur conformité.
Racontez-moi une anecdote. Parlez-moi d’une expérience que vous avez vécue et qui vous a vraiment marquée.
Je voyageais avec mon sac à dos en Thaïlande et j’ai manqué d’argent. Il n’y avait pas de guichets automatiques à l’endroit où j’étais. J’ai donc dû faire de l’auto-stop autour de l’île. Je n’en revenais pas à quel point les gens étaient généreux et j’étais fasciné par le fait que nous étions en mesure de bien communiquer les uns avec les autres simplement par des gestes. J’ai été marqué par l’incarnation de telles valeurs humaines fondamentales ainsi que par l’importance du voyage et de la rencontre de nouvelles personnes. Tout le monde a une histoire à raconter et ces histoires traversent toute frontière linguistique. Cette aventure a changé le regard que je posais sur les autres et m’a fait prendre conscience de l’importance de s’entraider les uns les autres.
À l’heure actuelle, nous travaillons tous à distance afin de respecter les exigences d’auto-isolement imposées par la COVID-19. Comment qualifieriez-vous cette expérience jusqu’à présent?
Malgré les défis à relever et les reportages plutôt sombres qui sont diffusés, je m’intéresse également aux belles histoires qui se déroulent sous nos yeux. Alors que je me promenais à vélo, j’ai remarqué qu’une personne avait disposé à l’extérieur un bac rempli de masques avec une pancarte sur laquelle on pouvait lire « Prenez-en un, si vous en avez besoin ». Des églises ouvrent leurs portes pour accueillir des membres de la communauté. Je crois que c’est en temps de crise que nous arrivons à capter la véritable essence des gens. Chez dentalcorp, nous organisons des vidéoconférences sur la plateforme Zoom qui mettent souvent en lumière nos enfants, nos animaux de compagnie, etc. Nous pouvons ainsi voir nos dirigeants et nos collègues sous un jour différent. Il s’agit d’une occasion des plus rares.
Dites-moi quelque chose sur vous que vos collègues ne devineraient jamais?
Personnellement, je joue toujours cartes sur table et ceux qui me connaissent le savent bien. J’adore les friperies. La COVID-19 m’empêche temporairement de me livrer à cette passion. Une bonne trouvaille dans une friperie, c’est comme gagner à la loterie. Une fois, j’ai trouvé une chemise de soirée de la marque Club Monaco pour seulement 5 $. Je l’ai achetée, fait nettoyer à sec, puis enfilée avant de me rendre au centre commercial. Sur place, j’ai rencontré un de mes copains qui portait la même chemise. Il l’avait payée 80 $. J’étais très fier.
Quelles sont vos aspirations sur le plan personnel et professionnel? Avez-vous un plan quinquennal?
Si le passé est garant de l’avenir, il y a toujours plus à apprendre. Qu’il s’agisse du monde des affaires, de la technologie ou des personnes, je prends sous ma responsabilité chaque année d’apprendre de nouvelles choses. Voici un concept vraiment utile : demandez-vous si vous êtes un responsable ou un subordonné. Être responsable signifie que vous vous poussez à aller de l’avant et assumez la responsabilité des résultats. Ai-je un plan quinquennal? Apprendre. Mon plan quinquennal consiste à apprendre.
Quels conseils donneriez-vous aux nouveaux membres de l’équipe du centre de soutien de dentalcorp?
Tirez profit de la propriété entrepreneuriale. Remettez en question la façon dont nous faisons les choses. Si vous avez sous les yeux une personne qui fait bien les choses, n’hésitez pas à communiquer avec elle. Découvrez comment elle fait. Puis, tentez de faire profiter l’entreprise de ce nouvel apprentissage : « J’ai une idée. Nous pourrions procéder de cette manière. » N’hésitez pas à faire des propositions! C’est essentiel pour votre développement personnel et professionnel chez dentalcorp.
Aimeriez-vous profiter de cet article pour communiquer un message à nos lecteurs?
Oui. Premièrement, ne jetez pas de déchets par terre. Ça me rend fou. Lorsque j’étais petit, mon père a réuni tous les enfants du quartier pour entreprendre un grand nettoyage. Je crois que c’est de là que je tire mon aversion pour les déchets qui traînent. Deuxièmement, les gens pensent que je mange tout le temps sainement, alors que ce n’est pas vrai. Je veux dissiper cette fausse croyance une fois pour toutes. C’est vrai que j’apporte souvent au bureau des repas maison et que je m’entraîne, mais j’aime aussi beaucoup me ravitailler au Harvey’s. Je suis probablement le gars qui a le plus d’habitudes à la fois saines et malsaines qui soit. Troisièmement, j’ai récemment fait du bénévolat pour des organisations telles que JA Canada et CPA Canada en vue d’enseigner des connaissances financières à des enfants et à des adultes de tous les horizons. La finance étant l’une de mes passions, j’adore transmettre aux gens les connaissances financières dont ils ont besoin pour atteindre leurs objectifs. J’encourage tout le monde à examiner leurs finances personnelles et à prendre le contrôle de leur liberté financière.