Aujourd’hui, nous braquons les projecteurs sur le Dr Mitchell Hanna, qui nous communique sa passion pour les sourires et les sports. Le Dr Hanna pratique actuellement au centre dentaire Riverside Dental du Mayflower Dental Group à Sydney, en Nouvelle-Écosse.
Parlez-moi brièvement de votre parcours et de la façon dont vous vous êtes lancé en dentisterie.
J’ai grandi ici, au cap Breton en Nouvelle-Écosse. Lorsque j’étais très jeune, j’ai rêvé, comme beaucoup d’autres enfants au Canada sans doute, de jouer dans la Ligue nationale de hockey. Mais très rapidement j’ai compris que cela n’allait pas se produire. J’étais à l’école secondaire, je crois, quand s’est précisé mon désir d’œuvrer dans le domaine médical. Les professions de la santé en général m’intéressaient, mais j’ignorais encore quelle voie je voulais emprunter. Après avoir fait un peu d’apprentissage par observation auprès de divers professionnels de la santé, je me suis retrouvé en dentisterie. Ce qui m’a attiré dans ce domaine est une combinaison de plusieurs éléments, dont le travail pratique et collaboratif, et la possibilité d’aider les gens. Ce sont certainement les principaux facteurs qui ont contribué à orienter mon choix, qui s’est avéré le bon. J’ai fait des études de premier cycle en science à l’Université du Cap-Breton et j’ai obtenu mon diplôme en dentisterie à l’Université Dalhousie en 2019.
Que trouvez-vous de plus gratifiant dans la pratique de la dentisterie?
La dentisterie est un travail gratifiant à plusieurs égards, mais pour moi, ce qui compte, c’est d’améliorer l’état des patients, qu’il s’agisse de soulager leur douleur dans une situation d’urgence ou d’améliorer leurs fonctions servant à l’alimentation, par exemple, ou encore d’effectuer quelques corrections esthétiques afin de les aider à avoir le beau sourire qu’ils souhaitent. Dans tous les cas, il s’agit de collaborer avec les patients afin de s’assurer qu’ils repartent de la clinique plus heureux que lorsqu’ils y sont entrés, et c’est pour moi une grande satisfaction.
Qu’aimez-vous faire dans vos temps libres?
En dehors de ma pratique de la profession, j’entraîne l’équipe féminine de soccer de l’Université du Cap-Breton. Non seulement c’est une excellente occasion de rendre à ce sport un peu de ce qu’il m’a donné quand j’y ai joué dans ma jeunesse, mais aussi de faire partie de l’un des meilleurs programmes universitaires de soccer du pays. Bien que l’université soit petite, nous y menons année après année un programme de premier ordre. C’est un honneur de faire partie de l’équipe d’entraîneurs. Je joue par ailleurs très souvent au golf. Les sports constituent une partie importante de ma vie. J’ai été élevé dans une famille de sportifs. En effet, mes parents et mes grands-parents sont tous des athlètes. Les sports ont donc forgé la personne que je suis et m’ont permis d’acquérir en cours de route certaines compétences en matière de leadership.
Pouvez-vous me parler un peu de ce que cela signifie pour vous d’être un associé de dentalcorp?
Je suis un membre de l’équipe relativement nouveau puisque j’ai obtenu mon diplôme à l’Université de Dalhousie en 2019. Bien sûr, le fait de joindre le groupe présente des avantages. En faisant partie d’une organisation comme dentalcorp, on a accès à un très grand nombre de ressources. Ces dernières ne se résument pas seulement au contact avec des collègues cliniciens, on dispose également de ressources à caractère commercial, comme du matériel de marketing et d’autres domaines. Quand on peut compter sur un tel soutien, cela facilite grandement les choses. J’adore la pratique de la dentisterie et je trouve formidable de pouvoir me concentrer seulement sur mon métier. Pour moi, cela fonctionne bien, je suis bien satisfait de mon partenariat avec dentalcorp.
Quelle incidence la pandémie a-t-elle eue sur vous et le Mayflower Dental Group?
Notre groupe a été choisi comme clinique d’urgence désignée pour l’est de la Nouvelle-Écosse et j’étais le dentiste principal de cette clinique. Il était donc de ma responsabilité de former les autres dentistes faisant partie de notre groupe et de fournir des soins d’urgence de concert avec le Provincial Dental Board of Nova Scotia. Dans la province, seules quelques cliniques demeuraient ouvertes au public pour les soins d’urgence, ce qui m’a donné l’occasion d’assumer un rôle de meneur au sein de cette clinique.
Et vous, personnellement, qu’avez-vous fait pour faire face à cette période sans précédent?
La pandémie représente une période difficile pour chacun d’entre nous. Pour ma part, j’essaye seulement en pareille circonstance de faire de mon mieux. Il y a certaines choses que j’ai commencé à faire pour la première fois de ma vie. Je suis chanceux de vivre dans une région comme le cap Breton, où il y a de nombreux paysages à apprécier et sentiers à parcourir. Bien que nous ne pouvons pas voyager très loin actuellement, j’ai le loisir de me déplacer sur l’île et de profiter de tous ces grands espaces que nous avons.
Que signifie pour vous l’excellence en matière de soins aux patients?
Cela signifie bien sûr d’effectuer un travail de qualité, mais aussi de veiller à ce que les patients vivent une expérience positive à la clinique, depuis leur arrivée jusqu’à leur départ. Pour bien des gens, la clinique dentaire n’est certainement pas leur endroit préféré. Il est donc important d’en faire un environnement confortable et d’établir une relation avec les patients, de sorte qu’ils comprennent que vous avez leur bien-être à cœur.
Que prévoyez-vous pour les 5 prochaines années?
J’aimerais développer beaucoup de nouvelles compétences. Ayant obtenu mon diplôme il y a seulement un an, je possède une base solide relativement à un certain nombre de compétences, mais j’aimerais accroître le nombre de types de traitements que je suis en mesure de fournir et atteindre un certain degré d’aisance en les administrant. Au moyen de la formation continue, j’aimerais pouvoir élargir l’éventail des services que j’offre à mes patients. De plus, dans cinq ans, j’espère que j’aurai constitué une « famille de patients » solide en approfondissant mes relations avec eux en vue d’assurer la pérennité de la clinique.
Quels conseils donneriez-vous aux nouveaux dentistes?
Ce que je souhaite dire aux nouveaux diplômés, c’est qu’ils en apprendront probablement bien plus durant leur première année de pratique que pendant leurs quatre années d’études en médecine dentaire. Il existe des situations de la vie réelle auxquelles les bancs d’école ne peuvent tout simplement pas nous préparer. Je leur dirais aussi de faire confiance à leurs compétences, et qu’il est normal d’avoir des questions, de ne pas connaître toutes les réponses. Il faut utiliser les ressources dont on dispose, comme l’aide des autres dentistes de sa clinique ou de ceux de sa communauté.