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Plein feu sur le centre de soutien: Diane Ferreira

Posted Feb 26th, 2021 in Actualités, pleins feux, centre de soutien, 2021

Lutter contre les inégalités et trouver son « pourquoi » en tenue militaire ou en talons aiguille

Conversation avec Diane Ferreira, parajuriste principale chez dentalcorp

Nous souhaitons aujourd’hui braquer les projecteurs sur une personne qui a su trouver son « pourquoi ». Diane Ferreira, parajuriste principale, nous explique comment différents aspects de sa vie, comme son expérience de sergente, la course à pied et la tenue d’un journal avec sa fille, contribuent à son succès et à son bonheur.

Parlez-moi de votre parcours. Depuis combien de temps travaillez-vous chez dentalcorp et que faisiez-vous avant de vous joindre à nous?

Au mois d’avril prochain, cela fera quatre ans que je travaille chez dentalcorp, et comme le réseau fête cette année ses dix ans, je me considère un peu comme une des « combattantes » de la première heure. En cours de route, j’ai rencontré beaucoup de nouvelles personnes et noué de belles relations. D’une certaine manière, ces quatre années passées au sein d’une organisation entrepreneuriale florissante peuvent sembler une vie entière. En effet, l’apprentissage permanent, l’essor de l’entreprise et les épreuves; tous ces éléments font que chaque journée se révèle réellement significative. Avant de me joindre à dentalcorp, j’ai travaillé chez Goodmans LLP à titre de parajuriste. Avec deux de mes collègues, nous étions les trois parajuristes principaux qui travaillaient au service de banque et de la finance.

Avez-vous toujours voulu exercer une profession juridique? À quel métier aspiriez-vous durant votre enfance?

Quand j’étais petite, un de mes films préférés était Police Academy [Académie de police]. C’est une histoire policière empreinte d’humour qui a été tournée ici même à Toronto. J’avais envisagé une vie où le rire et l’engagement à lutter contre les inégalités et les injustices occuperaient une part égale. Bref, je voulais apporter des changements positifs au sein de la communauté. Je désirais donc entrer à l’académie de police et devenir la meilleure policière de quatre pieds et onze pouces patrouillant dans les rues de la ville. À 13 ans, je suis devenue cadette de l’armée en intégrant le Royal Regiment of Canada situé au manège militaire de Fort York, à Toronto. Le fait d’avoir été promue au grade de sergente et d’avoir commandé une escouade de cadets est l’une de mes plus belles réalisations. Les exercices, les simulations de combats et même l’entretien de mon uniforme en vue des parades militaires m’ont permis d’acquérir de la confiance et de renforcer mon estime personnelle. Grâce à des expériences stimulantes et amusantes menées par des pairs, j’ai aussi acquis le sens de la discipline et du leadership et développé des compétences en matière de promotion du travail d’équipe et de résolution de problèmes. Vers la fin de mon adolescence, mon champ d’intérêt s’est élargi et a évolué, et je me suis découvert un penchant pour la mode. Je désirais toujours jouer un rôle dans le domaine juridique, mais d’une nouvelle manière. J’ai donc troqué mes bottes de combat contre des escarpins à semelles rouges et suis devenue parajuriste. J’avais trouvé une bonne solution de compromis. J’allais pouvoir m’attaquer aux inégalités et lutter pour la justice, tout en maintenant un équilibre sain entre vie professionnelle et vie familiale.

(J’ai revu récemment le film Police Academy avec ma fille. Cette comédie a plutôt mal vieilli, mais j’avoue qu’elle m’a encore fait rire : « Pas un geste, espèce d’ordure! »)

Quel a été votre premier emploi rémunéré et que vous a-t-il permis d’apprendre?

J’ai travaillé chez Shamrock Dollar House, le magasin à un dollar qui appartenait à mon oncle. On se plaisait à penser qu’il s’agissait plutôt d’une « boutique » à un dollar. C’était l’un des magasins les plus propres et mieux organisés de l’époque. J’avais à peine 15 ans et, tous les samedis, j’allais y travailler. Je remplissais les étagères et je servais les clients à la caisse. Ce travail m’a appris que je ne voudrais plus jamais travailler dans un magasin à un dollar! C’était un travail très exigeant en main-d’œuvre. Cette expérience m’a également appris à être sensible au rôle de chacun dans la vie et à reconnaître que chaque emploi comporte ses difficultés, quel que soit le titre de la fonction.

Pouvez-vous me parler brièvement de votre rôle au sein de l’équipe? Comment se déroule une journée de travail type?

Mon rôle est plutôt exigeant et implique que je mène des activités variées. Mes journées ne se ressemblent pas et sont difficiles à prévoir. Un jour, je peux assister le premier vice-président du service de la conformité, ou la vice-présidente des services juridiques et, le lendemain, me pencher sur des contrats. Tous les jours, j’établis ce qui doit être fait et j’exécute ensuite les tâches. C’est ce que l’on appelle planifier pour mieux régner. Pour réussir à mener à bien mes fonctions, il est essentiel de faire preuve de résilience et d’organisation.

Dites-moi quelque chose sur vous que vos collègues ne devineraient jamais.

Chaque matin, je prends cinq minutes pour écrire avec ma fille dans le journal que nous tenons ensemble. Nous y consignons beaucoup de choses, dont celles pour lesquelles nous sommes reconnaissantes. Nous parlons aussi dans ce journal de nos forces, de nos réalisations et de nos objectifs. Je trouve que ce petit rituel permet de donner le ton au reste de la journée. Notre routine, au moment d’aller au lit, consiste à nous brosser les dents ensemble (nous nous tenons responsables l’une de l’autre) et pendant ce temps, nous réfléchissons aux choses pour lesquelles nous sommes reconnaissantes. Nous essayons également de finir chaque journée dans un état d’esprit positif et le cœur léger.

Qu’aimez-vous faire dans vos temps libres?

J’adore m’entraîner et courir un bon 10 kilomètres le matin après avoir écrit dans notre journal. J’essaye de le faire trois fois par semaine. Les principes de la mise en forme, soit la discipline, les objectifs à atteindre et la grande satisfaction que l’on ressent après un entraînement, peuvent s’appliquer à notre carrière, à l’amour ainsi qu’à tous les aspects de la vie.

Quelle est la première chose que vous vous promettez de faire lorsque la pandémie sera terminée?

Voyager! J’ai quelques endroits en tête, et l’on m’a offert un voyage pendant les vacances. J’ai désespérément besoin d’une cure de vitamines soleil, sable et mer. Si tout va bien, vous pourrez me voir cet été célébrer mon 40e anniversaire en Turquie, en Grèce, en Italie, en France et au Portugal. Abonnez-vous à mon compte Instagram de voyage (@diane_fg).

Quels conseils donneriez-vous aux nouveaux membres de l’équipe du centre de soutien de dentalcorp?

Afin de trouver votre « pourquoi », vous devez être l’architecte de votre propre bonheur en faisant preuve de discipline, en poursuivant un objectif et en éprouvant de la gratitude. Si vous abordez tous les aspects de votre vie sous cet angle, le bonheur arrivera de lui-même.



 

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