Nous braquons les projecteurs sur le Dr Pidzarko, dentiste principal chez Ocean Dental à Burnaby, en C.-B. Le Dr Pidzarko nous parle de l’évolution du Conseil consultatif des partenaires au fil des ans, de l’importance d’adopter les nouvelles technologies et la dentisterie numérique, et de sa passion pour les sports et le mode de vie actif.
Veuillez nous résumer votre expérience professionnelle au sein de l’industrie.
J’ai obtenu mon diplôme en 1990 et je me suis directement jeté à l’eau en achetant une clinique regroupant plusieurs dentistes et membres du personnel. Cela n’a pas été facile, et ce fut une excellente occasion de développer mes compétences en dentisterie, en communication et en affaires. Au fil des ans, j’ai suivi des formations plus poussées, principalement dans le domaine de l’implantologie dentaire, et obtenu plusieurs agréments professionnels. J’aide actuellement des dentistes à acquérir et approfondir leurs compétences chirurgicales afin de pouvoir offrir des soins complets. J’offre toujours des soins dentaires généraux, mais ma clinique a évolué et se concentre principalement sur l’implantologie dentaire.
Qu’est-ce qui vous captive le plus dans le fait d’être membre du Conseil consultatif des partenaires de dentalcorp? Quels domaines de la dentisterie vous passionnent?
Le conseil est composé d’experts en la matière principaux de dentalcorp, ainsi que de dentistes avant-gardistes de partout au Canada. Mon implication dans le conseil est passionnante et dynamisante, me fournissant un aperçu clair de l’orientation et des objectifs de l’organisation. C’est également une occasion excellente de fournir notre point de vue et notre rétroaction sur les initiatives et les programmes en cours d’élaboration, y compris les différences régionales qui doivent être prises en compte.
Qu’est-ce qui vous semble être la plus importante réalisation du Conseil aujourd’hui?
Le CCP joue un rôle important dans l’organisation et dans l’ensemble de l’industrie; c’était particulièrement le cas lors de la COVID. Ce mécanisme était important pour dentalcorp afin de comprendre ce qui se passait dans tout le pays et comment élaborer de nouvelles façons d’exercer durant les périodes de fermeture, d’apporter des modifications à notre pratique, de modifier la façon dont nous traitons nos patientes et nos patients, et de se procurer les ÉPI nécessaires. Il était essentiel de comprendre comment les différents organismes de réglementation abordent les choses, et le CCP a joué un rôle prépondérant dans la détermination des outils et du soutien qui étaient requis. Les réunions régulières nous aident à mettre rapidement en œuvre les rétroactions, répondre aux préoccupations plus pressantes, et même les anticiper. À titre d’exemple, des préoccupations ont été soulevées face à la pénurie de personnel dans le domaine des soins de santé en Amérique du Nord. Le conseil a été en mesure d’écouter les préoccupations des cliniques et des dentistes directement, nous permettant de mieux comprendre le problème et de passer à l’action.
Qu’est-ce qui vous a motivé à vous impliquer auprès du conseil?
Je crois fermement qu’il faut offrir l’occasion aux partenaires et cliniques d’être représentés et de façonner l’orientation du réseau et peut-être même celle des soins dentaires au Canada. Assurer la liaison avec les partenaires dans mon domaine me permet de mieux comprendre ce qui se passe au sein de l’industrie et aide dentalcorp à peaufiner l’orientation et les objectifs immédiats de l’organisation.
Comment voyez-vous la dentisterie dans 5 à 10 ans?
Je pense qu’il y a eu une avancée technologique importante au fil des ans et elle continue à évoluer. Nous disposons désormais d’outils comme les tomodensitomètres et les scanneurs intra-oraux qui nous fournissent une rétroaction immédiate et nous permettent d’effectuer une planification numérique, nous permettant ainsi de prodiguer des soins sécuritaires et de qualité aux patientes et aux patients. Nous pouvons parcourir la chirurgie numériquement avant d’effectuer la procédure réelle. Nous pouvons numériser, concevoir et effectuer des restaurations grâce à la technologie CEREC, et ce en salle d’examen. J’utilise la technologie CEREC depuis 23 ans et j’ai pu constater son développement. Je pense que les praticiennes et les praticiens qui n’adoptent pas les nouvelles technologies et la dentisterie numérique prendront du retard. Nous devons en tirer parti pour rester à l’avant-garde de la prestation des meilleurs soins aux patientes et aux patients.
Que faites-vous pendant vos temps libres? Et comment vous détendez-vous?
J’ai un grand intérêt pour plusieurs sports que je pratique, y compris le tennis, le hockey, le golf, et le ski. Je suis passionné de sports nautiques, je prends le temps pour faire de l’activité physique régulièrement et je fais de mon mieux pour prendre soin de ma santé. J’aime également voyager, cuisiner, et passer des moments précieux avec mes amis et ma famille.